LA FIN DU LABYRINTHE

Je suis triste car

Je ne t’ai pas connu quand j’avais

le bon sens que j’ai maintenant,

pour cette raison je me noie dans un verre

de vin pendant que je me promène

dans l’agora de mes entrailles.

Surpris de ne pas t’avoir

épousé,

je regroupe les pièces du puzzle,

je pense à l’agio

de t’avoir possédé

pendant

un

instant.

Certains déjà le disaient :

“diem perdidi”

Quel malheur de s'entendre dire que l’on n'a

pas de jugement et de devoir chercher l'ordre

dans le chaos.

Ah ! Entrez dans mon monde,

dans le labyrinthe, où

il n’y a ni entrée ...

ni sortie.

C’est un cheminement constant,

i-n-t-e-r-m-i-n-a-b-l-e,

interminable,

à travers des passages et des impasses

qui n’amènent nulle part.

Je me laisse guider par mon cœur,

depuis qu’un salaud

a volé mes yeux.

À l’intérieur de mon monde...

À l’intérieur du labyrinthe...

À l’intérieur du dédale....

Nous ne sommes que le temps

qui nous reste.

 

 

Carlos Chatham         TENORIO